21 octobre 2008
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Dans un café, le visage d’un homme qui semble pleurer sans larmes. Ses petits yeux noirs comme vitrifiés par la brûlure du présent submergé du seul avenir qu’il peut voir. Mais que peut-il voir de ces yeux brûlés par la peur ?
Chacun de nous dans nos mondes. Que savons-nous du monde, miroir de nos illusions ?
Le monde est une cartographie de notre âme ; notre petit cinéma intérieur se projette sur l’écran si blanc de notre raison, ce petit horizon d’emmuré.
Ce petit cinéma perpétue ce que nous savons déjà.
Comment peut-il inventer, découvrir ce qu’il ne connaît pas ? Il faut sortir de la salle, ou essayer d’entrer dans d’autres salles.
L’amour, ainsi, permet quelquefois, de brefs instants, de découvrir les autres mondes, les autres illusions. Mais y tenons-nous vraiment ? comment vivre en acceptant de ne rien savoir, de tout lâcher de nos fausses certitudes ? Comment avancer sans balises ?